Kigali Farms


Kigali Farms est le plus grand distributeur et producteur de champignons et de substrat fongique du Rwanda. Établie en 2010, l’entreprise produit du substrat pour la production de pleurotes, des champignons et du mycélium. Près de 50 personnes y travaillent, principalement pour la production.

Ariane Mukeshimana
L'équipe de production est dirigée par un ingénieur spécialisé dans la production et la sécurité alimentaire qui a plusieurs années d'expérience dans la mise au point des cultures de champignons, Ariane Mukeshimana. La production de blanc (mycélium) est dirigée par un spécialiste formé localement et qui dispose d'une expérience de plus de 20 ans dans le domaine, Pélagie Nyirandikumana. Ces deux personnes dirigeront le projet du côté de Kigali Farms avec Laurent Demuynck, fondateur et PDG de Kigali Farms. 

   
Laurent Demuynck
Dans le cadre de ce projet, Kigali Farms fera profiter de son expertise dans la culture des champignons (les espèces saprotrophes) au Rwanda pour cultiver de nouvelles espèces ou variétés sauvages découvertes par les chercheurs du Jardin botanique Meise dans les forêts rwandaises. Kigali Farms a également accès à des filières d'exportation pour commercialiser des champignons avec un potentiel marchand à l'étranger.

À l’inverse des espèces saprotrophes, les champignons mycorhiziens ne peuvent être cultivés en l’absence de leur arbre hôte. Certaines espèces comestibles (ex : chanterelles) ont, dans leur milieu naturel, une grande productivité (100 kg par hectare) et un fort potentiel de récolte durable.  Elles peuvent être exploitées de manière durable dans la nature sans endommager le stock existant dans la mesure où ce que nous appelons « champignons » concerne la partie visible (les «fructifications ») du mycélium fongique qui forme un réseau souterrain « infini ». 

Ces champignons peuvent être récoltés de manière durable, c’est-à-dire sans endommager le mycélium (un peu comme la récolte des fruits d'un arbre), ce qui permet d'assurer une gestion durable de la ressource. Au Burundi, ces espèces mycorhiziennes sont abondantes dans les forêts claires, un écosystème totalement disparu du territoire rwandais depuis quelques décennies du fait de la surexploitation des ressources forestières pour l’agriculture et pour la fabrication de charbon de bois.




En savoir plus : www.kigalifarms.com

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